Diagnostic De Base Pour La Promotion De La Chaine De Valeur Du Mais Au Burkina Faso
Le maïs constitue actuellement la première culture la plus importante dans le monde, avec une production estimée à plus de milliards de tonnes (FAO, 2015). Les pays en développement représentent 58% des zones maïsicoles mondiales et, 37% de la production mondiale de cette céréale (FAO, 2015). Les États-Unis sont de loin le plus gros producteur de maïs avec 522 millions de tonnes en 2013 (FAO, 2014). En termes d’utilisation, le maïs est une denrée de consommation de base pour une partie importante de la population mondiale. Il constitue un complément alimentaire pour des millions d’autres personnes et est également réservé à l’usage industriel et aux aliments pour bétails. La consommation mondiale de maïs semble s’accélérer, « principalement sous l’effet de la hausse de la demande dans les PED (principalement la Chine et le Mexique), et plus récemment en raison de l’utilisation croissante du maïs dans la production d’éthanol aux États-Unis ». Au niveau du Burkina Faso, le maïs occupe une place de plus en plus importante dans la production céréalière et connait un engouement croissant de la part des acteurs. En effet, longtemps classé troisième culture après le sorgho et le mil, le maïs est depuis 2011, la deuxième culture céréalière en termes de volume de production, avec une part de la production passant de moins de 20% à 32% environ de la production céréalière totale entre 2001 et 2012 (DGESS, 2013). La production actuelle dépasse un million de tonne avec des rendements moyens de 3,7 tonnes en irrigué et 1,5 tonnes en pluviale. Cette croissance est due à l’effet des politiques de promotion d’extension des surfaces emblavées en maïs en conjugaison avec l’amélioration des rendements, rendue possible par l’utilisation des fertilisants chimiques mais également par la mise à disposition de variétés améliorées par la recherche agricole.